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 Lucius Malefoy

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Lucius Malefoy
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Lucius Malefoy


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MessageSujet: Lucius Malefoy   Lucius Malefoy Icon_minitimeMer 22 Aoû - 17:46

Etat Civil

- Nom : Malefoy

- Prénom : Lucius

- Age : 16ans (bheu je suis triste lol)

- Sang : sang pur

- Habitation : un endroit lugubre^^


Situation familiale:


- Mère : ??????

- Père : Abraxas Malefoy.

- Soeur(s)/frère(s) : ??????

- Lien familiaux avec personnes importantes :



- histoire: (fictive)

« Si vous pensiez que votre vie était
compliquée, que vos problèmes avaient une quelconque importance, que
vous étiez une personne extraordinaire, alors c’est que vous n’avez
encore rien vécu. En comparaison avec mon histoire, votre vie doit être
un conte de fée. Quelle qu’elle soit.

Je suis né en 1974 dans l’hôpital de Highgate, à Londres bien entendu. En fait,
depuis ma naissance je n’avais jamais quitté Londres ; pas même pour
les vacances. Décision parentale ou choix personnel ? Je pense que pour
cette seule et unique chose, nous étions d’accord, tous les trois.

La grossesse de ma mère s’était parfaitement passée. Enfin, parfaitement,
tout est relatif. Disons que sa santé physique était au mieux.
Moralement, ça n’avait pas changé. Voyez vous, mes parents n’ont jamais
cessé de se détester. Avant comme après ma naissance. Cela doit venir
du fait qu’on ne les a jamais laissé décider par eux-mêmes. Leur
mariage, leurs amis … ma venue même avait été pré-programmée par mes
grands parents.

En somme, leur vie passée comme présente (et certainement future aussi) était un échec complet et malheureux.
Ils
avaient pourtant tous pensé qu’un enfant viendrait aider à leur bonheur
inexistant. Mais comme de par hasard, un nouvel évènement vint
s’ajouter à leur désastre quotidien.

Cela faisait déjà 13
minutes que je respirais cette odeur artificielle d’hôpital. Une maman
souriante malgré la douleur de l’accouchement (Je crois d’ailleurs que
c’est la seule fois où elle affichât un sourire sincère). Un papa
absent, mais, ça, on aurait pu s’en douter. Quant à moi, j’étais
impatient de voir ma sœur arriver, sentir l’air qui emplirait ses
poumons au moment où elle inspirerait. La sentir vivre, elle aussi.
Après 9 longs et interminables mois, on allait enfin pouvoir commencer
notre vie. Je l’aimais déjà.

On dit que la vie n’est jamais
parfaite. Dans mon cas, l’expression est faible. Un cauchemar, voilà ce
qu’elle est devenue. Je ne faisais partie de ce monde que depuis 13
minutes que déjà, le compte à rebours de ma si pathétique existence
était déclenché.

Ils voulaient l’appeler Raphaelle. Le peu de
temps qu’ils avaient pris à s’occuper de notre venue, avait servi à
choisir un prénom. Un seul. Ils nous accordaient si peu d’importance …

Il me fallut quelques secondes pour réaliser que quelque chose se passait
mal. On entendit ma soeur hurler. Ce n’était pas un cri de joie … mais
de détresse. Elle suffoquait. Personne n’arrivait à rien et moi j’étais
incapable de l’aider. C’est à ce moment là que je ressentis une
profonde douleur. Mon cœur devait le sentir … lui et moi étions en
train de perdre Raphaelle. Ce petit être innocent et fragile qu’elle
était devenue à mes côtés allait s’éteindre. Et plus jamais je ne la
reverrai.

Dans la salle, tout le monde remuait et s’affolait. Je
crois même que ma mère était inquiète. Mais elle avait tant transpiré
durant l’effort qu’il était impossible de voir une once de larmes.
Rapidement
nous fûmes séparés, maman et moi. Je fus emmené dans une salle où
dizaines d’autres enfants dormaient ; alors que maman, elle, restait
aux côtés de ma sœur, qui vivait ses derniers instants …

Les heures qui suivirent furent un réel supplice. J’avais envie de crier.
De communiquer ma souffrance au monde entier. Mais personne ne semblait
s’en inquiéter. Ils ne savaient pas ce que c’était que de perdre un
jumeau fusionnel, le seul être qu’on n’ait jamais connu.

Les jours, les semaines, les mois passèrent. Je
vivais avec mes parents dans notre petite maison de Londres et l’aspect delabrer de cet endroit reflétait parfaitement l’ambiance qui y
régnait. Notre maison était vraiment minuscule, juste le stricte
minimum : chambres, cuisine, salle à manger, plus la pièce préférée de
mes parents : leurs labos au sous-sol, où ils passaient le plus clair
de leur temps. Le reste de la propriété était occupé par l’immense
jardin qui n’y avait en fait jamais ressemblé. Un grand amas d’arbres,
d’herbe, et de quelques fleurs sauvages qui avaient eu la mauvaise idée
de pousser en ce lieu. L’exiguïté de la baraque faisait que j’en
connaissais chaque recoin. Enfin presque. Les laboratoires de mes
parents (un chacun…) m’étaient interdits. Comme à toute autre personne
d’ailleurs. Même les domestiques, qui s’occupaient des repas, devaient
déposer leur plateau devant la porte.

Je me demande si j’ai déjà réussi à voir mes parents plus d’une minute dans cette maison de fou.
De toute façon, je passais la plupart de mon temps hors de la maison,
sans que cela ne gêne qui que ce soit, alors qu’il veuille me voir ou
non, cela n’avait pas grande importance.

Quand enfin j’eus
atteint l’âge d’entrer à l’école, je décidai qu’il était temps pour moi
d’apprendre à vivre avec les autres. Tout ce temps que j’avais passé
renfermé sur moi-même était, je le pensais, révolu. Je ne devais pas
laisser la solitude m’envahir définitivement.
C’est ainsi que
j’entrai dans l’univers scolaire. Dès mon arrivée, je remarquai des
dizaines de globes oculaires féminins fixés sur moi. De quoi en faire
tomber plus d’un, mais moi, je m’en fichais comme des chaussettes à
pois roses de Mme Hortensias. Non, ce qui ne manquait pas d’attirer mon
attention, c’était un petit blond aux yeux gris, assis au fond de la
salle, les yeux rivés sur la fenêtre, le regard vide. Il avait l’air si
seul, si perdu… Il me rappelait moi-même.

Je m’approchai de lui
afin d‘engager la conversation quand il se tourna brusquement vers moi.
Mon cœur s’emballa étrangement et ce que je ressentis alors je n’aurai
pu l’expliquer. C’était un mélange de bonheur intense et de peur
glaçante … je n’avais encore jamais vécu de pareille émotion. C’est
alors qu’une voix traversa ma tête … c’était une voix féminine … et
elle riait. Je ne le compris pas tout de suite, mais elle se moquait de
moi. Juste le temps de revenir à la réalité et de continuer ma
discussion très passionnante (on parlait de voitures …) avec le jeune
garçon répondant au doux nom de David Destulipiers et la voix résonna
de nouveau dans ma tête. Je savais pertinemment que j’étais le seul à
l’entendre … car à chacune de ses manifestations, moi seul se figeais
bêtement, bouche ouverte …

Ce phénomène se reproduisait à
chaque fois que j’étais en compagnie de quelqu’un, surtout de David.
J’ai alors compris que cette voix se manifestait dès que je ressentais
une émotion forte. Soit elle riait, soit elle parlait, soit elle
hurlait … toujours dans ma tête … aux moments les plus opportuns.
Après
quelques mois d’harcèlements continus, je décidai qu’il était temps
d’essayer d’y échapper. Le meilleur moyen étant bien évidemment de ne
plus rien éprouver … mais comment un être humain pourrait il se
résoudre à ne plus ressentir la moindre émotion ? Pour moi, c’était
impensable ! Sauf que je n’avais pas vraiment le choix. Oublier David
et les autres et cesser de souffrir constamment ou bien continuer
d’entendre cette voix insupportable et vivre d’autres fabuleux moments
avec mes amis ? Le choix n’avait rien d’évident et de facile. Mais je
devais absolument parvenir à me débarrasser de cette chose … peut être
qu’ensuite je pourrais tous les retrouver … David surtout …

Une
fois de plus je me retrouvais seul avec moi-même … Il me fallut pas
moins d’une année pour réussir à m’en débarrasser. Seulement, comme si
nous devions inévitablement être ensemble, elle finit par revenir.
Au
début, elle n’avait fait que des remarques sur les personnes à qui je
m’adressais, elle parlait d’eux comme s’ils étaient tous plus
détestables les uns que les autres. Mais depuis quelques temps, c’est à
moi qu’elle s’adressait. Ses ‘visites’ étaient plus longues et elle
tentait de m’aider dans mes réflexions. En fait, je pense qu’elle était
devenue ma conscience. Mais je ne voulais toujours pas d’elle, et dès
qu’elle apparaissait, je la rejetais, je l’ignorais, sans vraiment
savoir comment m’y prendre.

Mes parents ne furent jamais au
courant de cette présence. Après tout, cela les aurait ils intéressé ?
Et quand en aurai-je eu l’occasion ? Non. J’étais définitivement seul
face à cette chose. Et je le serai à jamais.
David me manquait. Tous
les deux nous faisions tellement de choses ensemble. On riait, on
jouait, on se racontait plein de trucs … et plus rien de tout ça ne
serait jamais plus. Il était le seul ami que je n’aie jamais eu. Et dès
l’instant où j’avais fait sa connaissance, cette voix était entrée dans
ma vie. Je la détestais sans même vraiment la comprendre. Pourquoi
interférait elle donc dans ma vie ?

Ce n’est que vers l’âge de 9 ans que la voix
changea sa façon d’apparaître. Pour commencer, je dois dire que j’en
fus particulièrement effrayé. Et je n’ai pas honte de le dire.
Quand
je ressentais de la colère ou de la stupéfaction, par exemple, elle
utilisait mon corps afin de manifester sa présence physique,
matérielle. En une fraction de seconde je me retrouvais dans ma propre
tête et je la voyais s’animer à travers mon corps. Je n’arrivais plus à
reprendre contrôle de mon propre corps. Je sentais sa présence, je
savais ce qu’elle pensait, ce qu’elle ressentait… et je n’arrivais pas
à l’empêcher de prendre le dessus. Je ne sais pas si beaucoup ont eu
l’occasion de vivre le même cauchemar… c’est difficilement
descriptible. C’est comme si vous aviez un dédoublement de
personnalité… comme si une autre personne dont vous connaissez
absolument tout –du physique à la pensée la plus profonde- prenait
soudain possession de votre corps. C’était bizarre et effrayant à la
fois, et pourtant, une vague de bonheur me submergeait à chacune de ses
interventions. En fait, j’avais l’impression de la connaître depuis
longtemps. Physiquement, elle me ressemblait en tout point. Ou presque.
Je pensais qu’il s’agissait là d’une partie de moi-même, d’une partie
de ma personnalité enfouie en moi, qui refaisait surface après tant de
mois d’absence.

Et pourtant, quelque chose clochait dans mon
raisonnement. S’il s’agissait réellement d’une partie de moi-même,
pourquoi m’apparaissait-elle sous la forme d’une fille ? Et pas
n’importe quelle fille. Une fille qui me ressemblait trait pour trait.
Je ne voyais qu’une seule personne correspondant à ces critères. Plus
je m’approchais de la solution et plus j’en étais terrorisé. Même si
cette histoire semblait si bizarrement tordue, je finirais bien par
devoir me l’avouer.
Tout concordait. Une jeune fille, mon propre
sosie, vivant en moi, sachant tout de moi, la connaissant aussi bien, …
nous étions comme deux doigts de la main, nous étions comme des jumeaux.
Raphaëlle
était revenue. Je ne sais ni pourquoi ni comment, mais nom d’un David
tout bleu ! Elle était revenue ! En même temps qu’une joie intense
envahissait mon esprit –joie d’avoir enfin retrouvé LA personne que
j’aimais- je flippais.

Et j’avais raison de me méfier. Jour
après jour, je réalisais la noirceur de son caractère. Elle prenait un
malin plaisir à se moquer ouvertement du monde. Quitte à blesser les
gens, elle s’en foutait ! J’avais fini par m’habituer à sa présence. Si
elle restait auprès de moi, c’était pour se venger de ne pas avoir
survécu. Sa vengeance se répercutait sur ma vie sociale : à commencer
par David, puis les autres élèves de ma classe, puis les profs… J’étais
devenu un associable suicidaire.
Je pensais qu’en m’isolant
complètement, ses interventions seraient moins nombreuses. A l’école,
je ne parlais plus à personne, pas même à David. Les rares fois où nos
regards se croisaient, j’avais l’impression de lire un mélange de
tristesse, d’incompréhension, de déception… tout ça à la fois. Je m’en
voulais, mais je ne pouvais pas me permettre de laisser s’échapper une
émotion inadéquate. Ma vie tournait encore plus au cauchemar, si
toutefois c’était possible.

Ce n’est que trop tard que je me
rendis compte que j’avais eu tort. Tort sur toute la ligne. La solitude
me faisait perdre la raison. J’aurais tout donné pour avoir de la
compagnie, parler à quelqu’un … et ma sœur était la seule à être encore
là pour moi. C’est dans ces moments de détresse totale –qui se
faisaient de plus en plus fréquents- qu’elle apparaissait. On arrivait
même à se parler une minute entière. Je me surprenais même à attendre
ses venues. Venues qu’elle multipliait à mesure que le temps passait.
Au bout de quelques semaines, elle faisait partie intégrante de ma vie.

La
solitude m’avait fait aimer les livres. Pendant quatre années entières,
j’ai cultivé une passion : la lecture. Je lisais tout ce qui me passait
sous la main. De la bibliothèque personnelle de mon père à celle de ma
mère, en passant par les bouquins d’alchimie. C’était ma seule
occupation, la seule chose qui m’empêchait de me suicider. J’avais
appris des tas de choses. Presque tout sur la très célèbre école de
sorcellerie d’Angleterre, Poudlard. Depuis, je rêve d’y aller un jour.
J’attendais ma lettre avec impatience, ma onzième année serait une
année de délivrance, une année où j’aurai enfin l’occasion de repartir
à zéro, de remodeler ma vie de façon à ce qu’elle devienne supportable.
L’impossible fait rêver… Impossible, car jusque là, aucun don
particulier ne s’était manifesté. Je ne savais même pas me servir d’une
baguette magique !
Et je ne sais même pas si mes parents avaient un
jour été à Poudlard. Peut-être accordaient-ils tellement d’importance à
leur putain d’alchimie qu’ils en avaient zappé les études de
sorcellerie, préférant un enseignement d’alchimiste. En fait, je ne
sais strictement rien de leur vie passée, de leurs relations passées,
de leurs familles… Je suppose que s’il y a des bouquins consacrés à
Poudlard dans la famille, c’est qu’il a bien dû y avoir une génération
de sorciers… Pour conclure, tout portait à croire que j’étais un
Cracmol.


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MessageSujet: Re: Lucius Malefoy   Lucius Malefoy Icon_minitimeMer 22 Aoû - 18:00

Si tu regardes sur internet, je sais que tu trouveras ce que tu cherches comme information sur Lucius.
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Lucius Malefoy
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MessageSujet: Re: Lucius Malefoy   Lucius Malefoy Icon_minitimeMer 22 Aoû - 21:44

histoire: (suite)

La révélation se fit un beau jour d’été, lors
d’une assez violente dispute avec Raphaëlle qui, une fois de plus,
apparaissait dans mon esprit aussi clairement que si elle était réelle.
Toujours très directe, elle me reprochait d’être aussi vulnérable,
aussi faible, d’accepter de vivre une vie si désastreuse et
cauchemardesque, de ne pas faire assez d’efforts afin d’améliorer mon
existence, d’être trop passif, de laisser les autres me marcher sur les
pieds… De rester auprès des parents qui ne se rappelaient même plus mon
prénom… De ne pas être assez lucide pour réaliser qu’il n’y avait que
moi qui puisse tout changer. Elle me reprochait de ne pas être assez
débrouillard, pas assez intelligent, pas assez courageux, pas assez
malin, pas assez fort… Elle n’en finissait plus. On aurait dit une
vraie machine à paroles = à reproches. J’en avais plus qu’assez. J’ai
voulu la chasser de ma tête. Sauf qu’elle ne se laissait pas faire.
Elle ne voulait pas partir. Ma colère n’en était qu’intensifiée.
Peut-être avait-elle raison, peut-être n’avais-je pas assez de force
d’esprit pour me contrôler, pour décider par moi-même, pour construire
ma vie… mais j’avais assez de force pour lui dire (crier serait un
terme plus approprié) ce que j’en pensais. Elle ne savait pas ce que
c’était que de vivre cette misérable existence, elle ne savait pas ce
que c’était que de vivre la mort d’un jumeau… elle ne savait pas ce que
c’était que d’avoir survécu… Et elle m’avait rétorqué que ce n’était
pas sa faute si elle était morte, ce n’était pas sa faute si elle
n’avait pas été là pour me guider tout au long de mon enfance. Avec un
regard lourd de sous-entendus. Elle avait l’air de m’accuser d’avoir
survécu. Et elle avait l’air de tout faire pour me pourrir l’existence
encore plus : en sous entendant que c’était en partie de ma faute si
elle était morte.

C’en était trop. Je bondis hors de ma chambre,
je descendis l’escalier en trombe et, sans réfléchir, je poussai la
porte de la cave –le labo de mes parents. Où évidemment, même à cette
heure très matinale, ils étaient déjà penchés sur leurs fioles pleines
de substances bizarroïdes. J’étais désespéré. J’avais besoin d’en
parler –ou de parler tout court- à ma mère, ou mon père, un des deux
peu importe. Comme pour me prouver à moi-même que mon existence n’était
pas totalement à plaindre.

Un « tu sors de là tout de suite ! »
suivi d’une œillade assassine fut la seule phrase qui s’échappa de la
bouche de ma tendre mère. J’étais figé, j’en avais presque les larmes
aux yeux. Raphaëlle avait raison, raison sur toute la ligne. Des larmes
de colère coulèrent le long de mes joues pâles. J’avais envie de partir
loin d’ici, de ne plus jamais revoir ces gens qui étaient tout sauf mes
parents. J’avais chaud, très chaud… Je voyais orange. Pendant une
fraction de seconde, j’avais cru être devenu daltonien. Mais non.
C’était pire que ça. Le labo était en train de s’embraser. Des flammes
de plus en plus nombreuses dansaient sur les tables, le long des murs,
faisaient exploser les fioles en verre, arrosant la pièce d’un liquide
tantôt mauve, tantôt fushia, tantôt verdâtre…

L’instant suivant,
je fus violemment projeté contre le mur face à la porte, poussé par ma
mère qui se précipitait vers le placard noir qui restait toujours
fermé. Elle l’avait ouvert à la volée, faisant tomber une kyrielle de
robes noires, de parchemin, un chaudron… Trente secondes, c’est le
temps qu’il lui fallut pour dégotter une baguette magique à l’aspect
très ancien dans sa panoplie de sorcière, suite à quoi elle fonça dans
le labo pour éteindre le feu et réparer la catastrophe.

Je ne
fis rien. Pas une excuse ne sortit de ma bouche. J’avais les membres
douloureux, le crâne rempli au MAX, la gorge nouée et la bouche sèche.
Je me trouvais tout simplement dans l’incapacité d’articuler quoi que
ce soit.

Ma mère était sortie du labo, un vieux parchemin jauni
dans la main. Elle se planta devant moi, étalé sur le parquet, et
baissa ses lunettes me regardant d’un air hautain. Je me souviens de
ces paroles comme si c’était hier : « Ca t’amuse de mettre le feu aux
labos ? Et bien t’iras faire ça à Poudlard, où un tas de gens seront
enchantés de secouer leur baguette pendant dix minutes pour tout
réparer. Moi je ne veux pas de ça ici. Bon voyage. »
Et elle m’avait jeté l’enveloppe à la figure en tournant les talons. Suite à quoi elle claqua la porte du labo.

C’est
le jour où mes parents perdirent toute estime dans mon esprit. Ce
n’étaient plus mes parents. Deux alchimistes en puissance, liés par les
liens indestructibles d’un mariage arrangé. Se détestant littéralement,
ignorant tout de leur propre enfant. Détestables à souhait … Comment
pourraient on appeler cela des parents ? Et ils me donnaient l’occasion
de partir d’ici. Mieux encore, la lettre que ma mère m’avait
adorablement jetée à la figure était précisément la lettre d’admission
à Poudlard, la très célèbre école de magie. Ce genre d’occasions est
unique. Ne surtout pas les laisser passer.
Mon rêve était en train de se réaliser… »




Physique du personnage :


Si Lucius n’est pas un garçon comme les autres,
son physique, lui, n’a rien d’extraordinaire. Une paire d’yeuxgris
très clair, dénués de toute expression mais emplis d'un doux mystère
définit son visage. Une masse de cheveux d’un blond clair qui n’a
jamais vu la couleur d’une brosse à cheveux, retombe en mèches
désordonnées sur son front et encadrent son mince visage pâle, lui
donnant une sorte de charme étrange. La blancheur de ses cheveux ne fait
qu’insister sur son air mystérieux. Il est difficile de savoir à quoi
il pense rien qu’en le regardant, son air détaché et loin de tout
accentuant ce fait. L'inexpression de ses traits est presque légendaire.
Lucius est grand et mince, tout comme ses parents. C’est dans les gênes. Le
fait qu'il soit élancé renforce son air effacé et vague. Rien de
particulier ne ressort dans son physique, tout a l’air d’être
symétriquement parfait, à la bonne taille (british !)…, tout ce qu'il
faut là où il le faut, le faisant plus ressembler à une poupée qu’à une
personne normale. Et la pâleur du teint doit y être pour quelque chose…
Comme
nous le disions, Lulu est quelqu'un de plutôt remarquant. Et ses vêtements
aux couleurs claires l'aident beaucoup. De style plutôt banal, ses
larges pulls aux teintes sobres viennent recouvrir des jeans ou autres
pantalons sombres.
Pour conclure, disons que Lucius est ordinairement beau.



- Sexe : masculin

- Taille : 1metre 74

- Corpulence : mince

- Couleur des yeux : gris

- Couleur et type de cheveux : long blond pale

- Couleur de peau : blanche


Psychologie du personnage :


- Qualités : il n'en a pas pour tous dire mais sa lassitude en laisse entendre

- Défauts : sa compagni n'est pas desagreable il faut juste ne pas s''en faire un ennemis


- Caractère :

Ayant pendant longtemps été contraint à
l’asociabilité, Lucius n’a pas vraiment l’habitude de montrer sa
véritable nature, d’extérioriser sa personnalité… Il ne sait absolument
pas s’y prendre avec les autres, par manque d’expérience.
Sa
nature de grand sensible jure complètement avec son expression. Si on
oublie sa passivité légendaire, il reste une personne drôle et
attrayante, ayant toujours le mot pour engager la conversation étant
quelqu’un de tout à fait intéressante et sachant rassurer. Il pourrait
facilement être l’ami parfait …



En plus :


- Baguette magique :

- Animal de compagnie :

- Maison(s) préfèrée(s) :(si vous ne mettez rien je choisirai comme je
le sent et dans ce cas il n'y aura pas de réclamation à formuler) (lol
je laisse XD)


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MessageSujet: Re: Lucius Malefoy   Lucius Malefoy Icon_minitimeMer 22 Aoû - 22:00

"Serpentard"

Bienvenue Lulu lol
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MessageSujet: Re: Lucius Malefoy   Lucius Malefoy Icon_minitimeMer 22 Aoû - 22:01

merci XD j'ait enfin finit

(a peut pres XD)
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MessageSujet: Re: Lucius Malefoy   Lucius Malefoy Icon_minitime

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